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Jeudi 14 décembre 2006 à 17:54

Les temps changes ceux que j'aimais je ne les aimes plus

 les gens qui se sont dit mes amis ne le sont plus

je tire une croie sur le passée mare de ressacer

allez tous mourir ou vous jeter

apres qu'esque je m'en foutrais

aujourd'hui je fait ma vie vous n'etes plus là et bien temp pis

trop de focus et de rageur

trop de connases et de beau parleur

tro rien a foutre de vos vies minables allez crever

je m'en balance

Mardi 12 décembre 2006 à 20:00

Je t'aime au Poignard

Te desire a coup de couteaux

Un plaisir tranchant

Tu me prend , me fend

Comme une lame

Te sentir en moi

Me transpercer

De toute ta vivacitée

Sentir ton épée quand mes mains te frôlent

Prend moi !

Mon beau chevalier

Lundi 11 décembre 2006 à 20:31

Quoi qu'il ait pu se produire aux méandres de nos vies
Tu n'as jamais quitter mon être, je suis dingue de toi à en crever,
J'ai tellement besoin de toi, je ne puis m'y résoudre,
Les grandes causes méritent les plus grands sacrifices,

Lundi 11 décembre 2006 à 20:05

Je te hais ,te desteste                                                                   Destester

te voir mourir                                                                         Crier

te faire soufrir                                                                   Mort

j'en jouirais de plaisir                                              Enfer

te voir pleurer                                                   Partir                                                                        

me demander                                                  Haïr

de te garder                                            Bruler                                                                

je rigolerais                                                  Mourir

tu ne vaut rien                                                       Saigner                                                          

tu est un chien                                                             Tuer

sans valeur                                                                           Sourir                                                          

menteur                                                                                           Crever

tu me dégoute                                                                          Soufrir

mais coute que coute                                                     Plaisir

tu m'appartient                                                          Prier

Et tu est mien                                                         Jouir

Jeudi 7 décembre 2006 à 18:18

Le crépuscule du soir

Voici le soir charmant, ami du criminel ;
Il vient comme un complice, à pas de loup ; le ciel
Se ferme lentement comme une grande alcôve,
Et l'homme impatient se change en bête fauve.

Ô soir, aimable soir, désiré par celui
Dont les bras, sans mentir, peuvent dire : Aujourd'hui
Nous avons travaillé ! - C'est le soir qui soulage
Les esprits que dévore une douleur sauvage,
Le savant obstiné dont le front s'alourdit,
Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit.
Cependant des démons malsains dans l'atmosphère
S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
Et cognent en volant les volets et l'auvent.
A travers les lueurs que tourmente le vent
La Prostitution s'allume dans les rues ;
Comme une fourmilière elle ouvre ses issues ;
Partout elle se fraye un occulte chemin,
Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main ;
Elle remue au sein de la cité de fange
Comme un ver qui dérobe à l'homme ce qu'il mange.
On entend çà et là les cuisines siffler,
Les théâtres glapir, les orchestres ronfler ;
Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices,
S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices,
Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci,
Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,
Et forcer doucement les portes et les caisses
Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.

Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,
Et ferme ton oreille à ce rugissement.
C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent !
La sombre Nuit les prend à la gorge ; ils finisssent
Leur destinée et vont vers le gouffre commun ;
L'hôpital se remplit de leurs soupirs. - Plus d'un
Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,
Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.

Encore la plupart n'ont-ils jamais connu
La douceur du foyer et n'ont jamais vécu !

Charles Baudelaire

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