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Mercredi 6 septembre 2006 à 19:46

Les femmes

Sexy

Envieuses

Manipulatrices

Fines

Joueuses

Fétardes

Capricieuses

Lunatiques

Chiantes

Menteuses

Se sonts des vraies femmes

Mercredi 6 septembre 2006 à 19:31

$i tu peux être amant sans être fou d'amour,
$i tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et te sentant haï sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre.

$i tu peux supporter d'entendre tes paroles,
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles,

$ans mentir toi-meme d'un mot.

                                    

Mercredi 6 septembre 2006 à 19:23

.Le mot

Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites !
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous Le perdîtes ;

Tout, la haine et le deuil !
Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs et que
vous parlez bas

Écoutez bien ceci :
Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille du plus mystérieux
De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce mot - que vous croyez que l'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre -

Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre ;
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ;
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle !
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;
Il suit le quai, franchit la place, et cetera
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive
Et railleur, regardant l'homme en face dit :
" Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel."

 c'est fait. Vous avez un ennemi  mortel.

Victor Hugo (1802 - 1885)

Mercredi 6 septembre 2006 à 12:39

Les femmes sont sur la terre...

                           

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un
mystère
C'est l'amour qui, pour ceinture,


A l'onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N'est, au fond, que l'ornement.


Que commente leur baiser.

Tout ce qui brille, offre à l'âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n'avait fait la femme,
Il n'aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que
des cailloux ;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des
femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N'est plus que la
maladie
D'une bête dans la nuit.

                   

Mercredi 6 septembre 2006 à 12:26

           La beauté 

   (Charles Baudelaire)

          

Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

  Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

  Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,   
Consumeront leurs jours en d'austères études ;

  Car j'ai pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

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